Paysage de terre en vue
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Nous avons le pouvoir de préserver nos terres nourricières et soutenir une agriculture durable.

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6 priorités,

32 propositions,

Pour préserver l’accès à la terre pour nos agriculteur.rice.s et une Agriculture Durable et Nourricière (ADN)

Pour préserver une Agriculture Durable et Nourricière, il faut des agriculteur.rice.s, en particulier des jeunes et des terres.

Or, le métier se transmet de moins en moins au sein des familles.

Les fermes sont de plus en plus vendues au plus offrant et à des acteurs externes à l’agriculture.

Il est donc urgent d’organiser la transmission des fermes pour en favoriser la reprise par des (jeunes) agriculteur.rice.s en Agriculture Durable et Nourricière.

Illustration de transmission des fermes

Priorité n°
1

Transmission des fermes

installer 8.400 fermes en 10 ans

Il reste près de 12.000 fermes en Wallonie. Or, plus de 70 % des agriculteur.rice.s actuel.le.s sont agé.e.s de plus de 50 ans.

Pour maintenir le nombre de fermes et garder des campagnes vivantes, nous devons donc avoir l’ambition d’installer au moins 8.400 nouvelles fermes dans les 10-15 ans, ce qui nécessite de préserver les terres et d’en faciliter l’accès aux jeunes.

Il faut réorienter l’agriculture pour qu’elle ait pour but de nous nourrir localement, dans le respect à long terme de nos ressources les plus précieuses (l’eau et la terre).

Tous pour une Agriculture Durable et Nourricière (ADN) !

Illustration de Protection des terres

Priorité n°
2

Protéger les terres nourricières

La fonction nourricière des terres agricole n’est pas protégée.

Résultat : les usages concurrentiels plus rentables (zonings, urbanisation, production énergétique, élevage de chevaux, sapins de Noël,...) empiètent de plus en plus sur les terres et poussent les prix à la hausse, ce qui les rend inaccessibles pour les agriculteur.rice.s.

Illustration de l'Agence des Terres wallonnes

Priorité n°
3

Créer l’Agence des Terres wallonnes et réguler le marché acquisitif

Actuellement, la terre agricole peut être achetée par n’importe qui, à n’importe quel prix, pour y faire à peu près n’importe quoi.

L’État ne dispose d’aucun outil juridique pour s’assurer que les terres soient acquises par ou pour des agriculteur.rice.s dans le but de produire de l’alimentation.

Résultats: de nombreux acteurs achètent des terres agricoles et les détournent de leur fonction première. Notre sécurité alimentaire est en jeu ! Il faut définir une politique foncière agricole pour garantir notre alimentation et créer les moyens humains, techniques et financiers pour réaliser cette politique.

Illustration des terres publiques

Priorité n°
4

Les terres publiques

Les terres publiques représentent 8 % de la surface agricole wallonne (soit 60.000 hectares sur une surface totale de 743.715 hectares déclarée à la PAC), tous propriétaires confondus (Région, communes et provinces, CPAS, fabriques d’églises, intercommunales,...). Il s’agit d’une surface significative, qui permettrait le développement d’une réelle politique publique agricole, servant le bien commun.

Or, à ce jour, elles sont gérées sans réflexion commune, vision d’ensemble ni coordination. Elles sont généralement considérées comme un simple patrimoine immobilier plutôt que comme levier d’action pour soutenir une transition du système agricole et alimentaire.

Le nouveau décret « Terres publiques » instaure un service de conseils, qui devraient permettre d’améliorer la gestion de ces terres, et un droit de préférence pour la Wallonie qui l’informera des intentions de vente afin qu’elle puisse acquérir en priorité. Ces mesures doivent être mises en œuvre et coordonnées avec les politiques budgétaires.

Il faut protéger nos terres publiques, pour assurer l’avenir de l’agriculture ADN.

Illustration de l'initiative foncière citoyenne

Priorité n°
5

Renforcer les initiatives foncières citoyennes

Pour renforcer la politique foncière agricole, il est essentiel d’encourager les citoyen.nes à prendre des initiatives pour protéger les terres nourricières et faciliter l’accès à la terre pour les agriculteur.rice.s qui les nourrissent.

En ce sens, Terre-en-vue est un outil d’acquisition de terres important au service des agriculteur.rice.s ADN et est également devenu un service de conseils aux propriétaires publics et privés et un mouvement de mobilisation citoyenne pour la préservation des terres nourricières. Terre-en-vue doit être soutenue pour amplifier son action en partenariat avec les acteurs agricoles et publics.

Illustration du droit à l'alimentation saine

Priorité n°
6

Consacrer le droit à l’alimentation saine dans la Constitution

Assurer une alimentation saine, suffisante et accessible à nos populations devraient être une responsabilité publique fondamentale.

Ce droit à une alimentation saine et la politique foncière qui en résulte devrait être consacré par notre Constitution et constituer une exception au marché libéralisé et aux règles qui en résultent (marchés publics, accords de libre-échange).